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Hollande for Hope
10 mai 2012

Compétitivité du secteur agroalimentaire et export

  • PME 

La présence d’un fort taux de PME dans le secteur agroalimentaire français constitue un atout pour l’économie française et pour les consommateurs en ce qu’elle permet une adéquation aux besoins locaux, en même temps qu’elle favorise le développement économique local, l’aménagement du territoire et les échanges de proximité. C’est donc un facteur très positif du développement durable dans ses piliers environnemental, économique et social.

 

  • Soutien aux entreprises françaises à l’export

 

Pour ce qui concerne ce point, il est important de revivifier le réseau de correspondants français en représentation permanente à l’étranger, dans nos ambassades. A l’instar de ce qui peut être fait pour les offres de produits non-alimentaires, l’implantation des produits alimentaires à l’étranger doit être travaillée par nos RP. Rappelons-nous tout de même que le secteur alimentaire a créé un excédent de plus de 11 milliards d’euros en 2011, donc qu’il est légitime qu’il soit soutenu. De même il serait important d'associer à chacun des voyages officiels des représentants d’entreprises et de fédérations agroalimentaires, de renforcer la présence des pouvoirs publics et des entreprises dans les délégations au sein du Codex Alimentarius et autres instances internationales où l’avenir des exportations se décide (FAO,OMS, OMC par exemple).

 

Une autre piste est d'étudier les conditions dans lesquelles le risque parfois difficilement supportable par une PME peut être garanti. A ce sujet, la COFACE devrait être développée pour permettre un soutien CT des exportations, à des coûts non prohibitifs.

 

Il est important de faire évoluer la réglementation, de sorte que les produits alimentaires fabriqués en France avec pour unique débouché l’export ne soient pas contraints de respecter la réglementation française, en plus de la réglementation du pays destinataire. La charge des justificatifs incombera bien entendu à l’industriel mais il est surtout nécessaire de mettre en place un vaste réseau d’échange d’informations entre nos RP sur site à l’étranger et nos services en charge du contrôle en France. En résumé, pas de double peine, et laissons les entreprises s’adapter sur notre territoire aux exigences éventuellement différentes de certains pays tiers.

 

  • Label France

 

Pour les produits vendus à l’export, la valorisation de l’image de la France est bien évidemment importante. Pour ce qui concerne les moyens de cette promotion, plutôt qu’un logo sur l’origine, bien identifiée par ailleurs par le code douanier, je miserai préférentiellement sur un investissement des pouvoirs publics pour favoriser la participation de la France et des entreprises françaises aux salons et conférences internationaux.

 

Pour les produits vendus sur le territoire français, il n'est pas opportun de multiplier les effets d’annonce pour la création de nouveaux labels ou mentions d’étiquetage. Je l’ai dit, il est avant tout nécessaire d’aider le consommateur à prendre connaissance des mentions déjà imposées par la réglementation (dont celles qui permettent de connaître l’origine d’un produit) sans en ajouter de nouvelles.

 

Je considère qu’il n’est pas de la responsabilité de l’État, sans compter les contraintes que fait peser le droit européen de la concurrence, d’imposer ce type de démarches.

 

N’oublions pas que l’important ne réside pas uniquement dans l’origine des matières premières agricoles utilisées mais également et parfois bien plus dans la localisation française de la valeur ajoutée des aliments produits. C’est là aussi que réside notre richesse : dans le savoir-faire de notre industrie agro-alimentaire, et pas seulement dans une production nationale de matières premières agricoles.

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